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Colliers, colliers de perles et sautoirs

Lots recommandés

BUSTE DE PERSONNAGE EN ARKOSE Art celte, second âge du fer, culture de La Tène, IIe – Ier siècle av. J.-C Buste de personnage en position frontale, les bras ramenés sur la poitrine, une main au-dessus de l’autre. Le visage rond est entouré d’une coiffe couronnante, les yeux en amande sont creusés, le nez trapézoïdal est épaté, la bouche entrouverte esquisse une ébauche de sourire. Une incision sur le milieu du torse marque un semblant de poitrine et sous la main droite une incision marque le début d’une paire de jambes. Autour du cou, un léger bourrelet suggère la présence d’un collier sculpté, ou torque. Au dos, la statue est très peu sculptée. Des concrétions beiges et ocres sont visibles sur toute la partie arrière basse. Les veines rouges de la pierre courent sur les flancs du personnage. Concrétions et manques visibles. Haut. : 45 cm Provenance : Ancienne collection Louis-Pierre Bresset (1902 - 1988), château de la Rochelambert, Haute-Loire Sa vente, Me Coutau-Begarie, Hôtel Drouot, Paris, 23 février 2023 : n°33 (ill.) Acquis lors de cette vente par l'actuel propriétaire A Celtic Arkose bust, Second Iron Age, La Tène Culture, 2nd-1st century B.C. Ces sculptures de personnages en pierre, en calcaire ou granit, se retrouvent sur tout le territoire français et en particulier dans les régions du Centre et de la Bretagne. Leur iconographie, typiquement gauloise, est récurrente. Elles mesurent en moyenne entre 30 et 70 cm de haut, en position hiératique, la partie basse du corps le plus souvent non représentée et aménagée de façon à pouvoir offrir une base de maintien plus large. Une attention particulière est portée sur la représentation du visage: les yeux sculptés en amande, le nez trapézoïdal, des lèvres fines incisées, un torque épais sculpté autour du cou. Le buste demeure cependant assez fruste, les bras sont souvent ramenés sur la poitrine, une main au-dessus de l’autre et tenant parfois un objet. Nous citons à titre de comparaison la sculpture dite du «dieu de l’hôpital» du Musée Fenaille à Rodez, les statues de Paule, dont le personnage à la lyre, ou encore celles de Pauvrelay-Palmy et Orsennes. Ces statues ont été principalement retrouvées dans les habitats et en contexte funéraire. Plusieurs hypothèses suggèrent qu’il s’agirait de représentations d’ancêtres ou de défunts, plus que de divinités. En effet, aucune n’aurait été retrouvée dans des sanctuaires ou en contexte religieux. Tous les défunts n’ayant pas été représentés, ces figures seraient l’apanage d’une certaine élite aristocratique et destinées à un culte domestique et privé des morts héroïsés. Les contextes de découverte et les similitudes iconographiques entre notre sculpture et les exemplaires cités, confirment une datation de celle-ci à l’Âge du Fer, entre le IIIe et le Ier siècle av. J.-C, et plus précisément d’un type de statuette du second Âge du Fer, culture de La Tène, entre le IIe et le Ier siècle av. J.-C. Château de la Rochelambert et Louis-Pierre Bresset (1902 – 1988): Louis-Pierre Bresset était un collectionneur et marchand d’art français, qui acquiert le Château de la Rochelambert en 1939. Il meuble et décore cette forteresse du XIe siècle avec les pièces de sa collection vaste et pluridisciplinaire, aujourd’hui largement dispersée. Son petit-fils est l’actuel propriétaire de la demeure, ouverte à la visite et présentant la collection médiévale de Monsieur Bresset. Bibliographie en rapport : Yves MENEZ, «Les sculptures gauloises de Paule (Côtes-d'Armor)», Gallia, 56, 1999 pp. 357-414 Denis BOUQUIN & Simone DEYTS, «Une statuette inédite dans un contexte de sépulture à crémation gallo-romaine à Châlons-en-Champagne (Marne)», Revue archéologique de l’Est, TOME 63, 2014 pp. 459-465 Gérard COULON, «Un nouveau personnage au " torques " dans le Centre de la France, à Pérassay (Indre)», la Revue archéologique du Centre de la France, TOME 29, 1990 pp. 67-73 Sophie KRAUSZ & Olivier BUCHSENSCHUTZ, «Objets rares, objets d’art», Les Dossiers d’Archéologie, n°326 – mars/avril 2008 pp. 84-89 Article INRAP: «Rare découverte de quatre sculptures gauloises à Trémuson», 2019

Estim. 8 000 - 12 000 EUR

MAI TRUNG THỨ (1906-1980) - ° Grand-mère, 1976 Encre et couleurs sur soie, signée et datée en haut à droite. Dans le cadre d'origine réalisé par l'artiste. 22 x 47 cm - 8 5/8 x 18 1/2 in. Une attestation d'inclusion au catalogue raisonné de l'artiste, actuellement en préparation par Charlotte Aguttes-Reynier pour l'association des Artistes d'Asie à Paris, sera remise à l'acquéreur. BIBLIOGRAPHIE: «L'art moderne en Indochine», Charlotte Aguttes-Reynier, In Fine éditions d'art, 2023, repr. p. 281 PROVENANCE: Collection particulière, ParisVente [34] Aguttes, 2 juin 2022, lot 225Collection française Si Mai Trung Thứ fait partie des artistes de l’École des Beaux-Arts d’Indochine qui connait l’une des plus grandes constances dans le choix de ses sujets, son style connait une évolution au fil des années. Les silhouettes commencent à se simplifier dès les années 1950, les visages s’arrondissent et les arrière-plans laissent place à la neutralité. Ces changements se sont renforcés dans les années 1960 et sont particulièrement lisibles dans les oeuvres des années 1970. Réalisée en 1976, Grand-mère est également marquée par une vision différente de la couleur. Ces années sont celles des tonalités vives et acides. Ainsi, le rose, le bleu, le orange chatoient gaiement la composition tandis que l’arrière-plan brossé d’un dégradé bleu vert contribue à mettre en valeurs cette palette colorée. Si le traitement du sujet est marqué par les évolutions du style de l’artiste, le sujet en lui-même est caractéristique de son corpus. Marqué par le confucianisme régnant dans son pays natal, la piété filiale apparait comme une valeur centrale. Le lien intergénérationnel mais aussi le respect des ancêtres sont ainsi régulièrement évoqués dans son oeuvre. Dans l’encre et couleurs sur soie présentée en vente, une grand-mère est entourée de ses deux petites-filles. De son sourire bienveillant, elle semble veiller sur la future génération. Les filles écoutent attentivement la sagesse de leur ainée. Les tenues vestimentaires marquent les différentes générations. Les enfants portent une tunique simple tandis que la grand-mère aborde une tenue plus traditionnelle : l’áo dài. La tenue de celle-ci se veut coquette : un collier de perles assorti à deux boutons colorés rehausse son habit. Saisissant parfaitement les valeurs vietnamiennes, Mai Trung Thứ les met en lumière grâce à un style unique composé d’une formation à mi-chemin entre Orient et Occident mais aussi d’une vision singulière où la couleur a son importance. Là một trong những nghệ sĩ của trường Cao đằng Nghệ thuật Đông Dương kiên định với sự lựa chọn chủ đề tác phẩm của mình, phong cách hội họa của Mai Trung Thứ cũng thay đổi qua năm tháng. Vóc dáng nhân vật được vẽ với đường nét đơn giản hơn kể từ những năm 1950, gương mặt trở nên tròn trịa và nền tranh sử dụng những gam màu trung tính. Những thay đổi này trở nên mạnh mẽ hơn vào những năm 1960 và được thể hiện rõ nét nhất trong các tác phẩm được sáng tác vào những năm 1970. Được vẽ vào năm 1976, tác phẩm Người bà ghi dấu bởi sự khác biệt trong việc sử dụng màu sắc. Những năm này là năm của tông màu sống động và có phần sáng chói. Như vậy, màu hồng, màu xanh dương và màu da cam mang tới sự vui tươi cho bố cục, trong khi nền được vẽ bằng kỹ thuật ganh với sự chuyển màu giữa xanh dương và xanh lá góp phần làm nổi bật bảng màu rực rỡ này. Nếu như việc xử lý chủ thể được ghi dấu bởi sự thay đổi trong phong cách của người nghệ sĩ thì cá nhân chủ thể là điều làm nên nội dung của tác phẩm. Ảnh hưởng bởi tư tưởng Nho giáo nơi quê hương, lòng hiếu thảo hiện lên như một giá trị trung tâm trong tranh Mai Trung Thứ. Mối liên kết giữa các thế hệ cũng như sự tôn kính người lớn tuổi thường được thể hiện trong các tác phẩm của ông. Trong bức tranh vẽ bằng mực và màu trên lụa này, là hình ảnh hai cô cháu gái quây quần bên người bà. Nở một nụ cười phúc hậu, dường như người bà đang dõi theo thế hệ tương lai của mình. Hai bé gái chăm chú lắng nghe sự thông thái của bà. Trang phục của nhân vật giúp phân biệt những thế hệ khác nhau: những đứa trẻ mặc chiếc bà ba đơn giản trong khi người bà mặc trang phục áo dài truyền thống cầu kỳ hơn, đính hai chiếc cúc áo màu sắc và đeo chuỗi vòng cổ ngọc trai. Nắm bắt một cách hoàn hảo các giá trị văn hóa Việt Nam, Mai Trung Thứ tôn vinh những giá trị này thông qua

Estim. 150 000 - 200 000 EUR

TORSE DE BODHISATTVA EN SCHISTE GRIS GANDHARIEN 2E/3E SIÈCLE APR. Sculpté en position de contrapposto, la poitrine nue surmontant des robes de balayage drapées autour de la taille et dans le dos, le torse musclé et le bras supérieur ornés de colliers, d'un chapelet d'amulettes et d'un bracelet de manchette, monté sur un socle en métal, 49,5 cm. (2) Provenance : de la collection de feu AJ Lippitt (1928-2019), Hampshire ; acquis auprès de Simon Ray Ltd. le 27 mai 2004 (une copie de la facture est disponible) ; auparavant dans une collection privée britannique depuis les années 1980. La combinaison du modelé naturaliste et de l'ornementation stylisée observée dans la pièce proposée ici est typique de la sculpture gandhârienne. Le torse athlétique, avec sa musculature finement rendue, provient de l'art hellénistique, introduit dans le Pakistan et l'Afghanistan actuels lors de l'invasion d'Alexandre le Grand en 327 av. La disposition des robes, avec le passage en diagonale sur la hanche et les ourlets relâchés sur le genou gauche, sont des tropes de la représentation des bodhisattvas dans la sculpture bouddhiste gandhara du IIIe siècle de notre ère. Une autre caractéristique typique est le chapelet d'amulettes en travers de la poitrine, comme on peut le voir sur le buste du bodhisattva Shakyamuni du Metropolitan Museum of Art, numéro d'acquisition 1987.218.10. En particulier, les multiples colliers et la disposition du drapé dans la pièce proposée ici sont typiques des représentations du bodhisattva Maitreya - par rapport à l'exemple conservé au Metropolitan Museum of Art, New York, numéro d'acquisition 13.96.17. Au IIIe siècle après J.-C., la popularité croissante du culte mahayana dans la région du Gandhara avait mis l'accent sur la vénération des statues de divinités bouddhistes et la production artistique s'était éloignée des panneaux narratifs antérieurs pour se concentrer sur des statues libres de ce type. 二/三世紀 犍陀羅 片岩菩薩像 來源:英國漢普郡AJ Lippitt(1928-2019)收藏,2004年5月27日購於Simon Ray Ltd., 1980年代為英國私人收藏。

Estim. 8 000 - 12 000 GBP