Bronzes

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VŨ CAO ĐÀM (1908-2000) - Jeune fille annamite, le modèle Paul Reynaud Bronze à patine verte, signé sur la base sur le côté gauche 37 x 15.8 x 19 cm - 14 5/8 x 6 1/4 x 7 1/2 in. Une attestation d'inclusion au catalogue raisonné de l'artiste, actuellement en préparation par Charlotte Aguttes-Reynier pour l'association des Artistes d'Asie à Paris, sera remise à l'acquéreur. PROVENANCE: Collection du ministre Paul Reynaud, France (acquis directement auprès de l'artiste et transmis familialement depuis) BIBLIOGRAPHIE (POUR UN MODÈLE SIMILAIRE) « Inauguration du Salon des artistes indochinois - L’art en Indochine », Le Monde colonial illustré, n° 88, décembre 1930, repr. p. 306. L’Art vivant, n° 151, août 1931, repr. p. 389. « Trois Écoles d’art de l’Indochine, Hanoi, Phnom-Penh et Bien-Hoa ». Imprimerie d’Extrême-Orient, Hanoi, 1931, repr. pl. V. « Exposition coloniale », L’Illustration, hors-série (mai-juin-juillet). 1931, repr. « L’École des beaux-arts d’Hanoi », L’Illustration, n°4608, 27 juin 1931, repr. « L’Indochine », Climats, 1949, repr. Quang Phong, Quang Vier, My chuât chü do Hà Noi Thé ky XX - Les Beaux-Arts de la capitale de Hanoï au XXe siècle, The Fine Arts Publisher - Hanoi. 1999-2000, repr. 2.54, P. 62. Du fleuve Rouge au Mékong, visions du Viêt Nam, catalogue d’exposition, Paris Musées, Editions Findakly, 2012, p. 98-99. Christophe Bertrand, Caroline Heberlin, Jean-François Klein, Indochine, des territoires et des hommes, 1856-1956, Paris, Gallimard, 2013, repr. n° 182. Dominique Jarrassé, Laurent Houssais, Nos artistes aux colonies - Sociétés, expositions et revues dans l’Empire français 1851-1940, Éditions Esthétiques du divers. 2015, repr. p. 125. Dominique Jarrassé et Sarah Ligner, Les Arts coloniaux - Circulation d’artistes et d’artefacts entre la France et ses colonies, Editions Esthétiques du divers, 2021, p. 22. L’art moderne en Indochine, Charlotte Aguttes-Reynier, In Fine éditions d’art, 2023, repr. p. 59, 66, 99, 101. HISTORIQUE (POUR UN MODÈLE SIMILAIRE) 1929, exposition de peinture et sculpture, oeuvres exécutées par les élèves pendant les vacances, EBAI, Hanoi (15 novembre- ?) 1931, exposition coloniale de Paris, Vincennes (6 mai-15 novembre) 1931, exposition d’art colonial, Rome (décembre) 1932, exposition de l’École des beaux-arts d’Hanoi et des écoles d’artisanat de l’Indochine, Agindo, Paris, n°75 (29 février - 31 mars) 1932, Salon des artistes français, Grand Palais, Paris, n° 4111 (30 avril-30 juin), titré « Tête de jeune fille annamite » 1932, Salon des artistes indochinois & exposition Alix Aymé, Agindo, Paris (10-25 octobre) Collections du musée des Colonies, (acquis en 1933) 1941, Salon d’automne, palais des beaux-arts, Paris, pour un autre exemplaire, n° 2156 (4 octobre-9 novembre) 1944-1945, L’Indochine française, galerie de l’agence économique des colonies, Paris, pour un autre exemplaire (29 décembre - 3 février) Collections du musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie (fonds historique) 1991, « Expression des horizons lointains, la peinture coloniale, 1900-1940 » musée Bonnat, Bayonne (12 avril-30 septembre) Collection du musée du quai Branly - Jacques Chirac, Paris (versé du précédent en 2006), en dépôt au musée des années Trente depuis 1992, Boulogne-Billancourt, inv. 75.9734, titré « Tête de jeune fille » 2013, « Du fleuve Rouge au Mékong. visions du Viêt Nam », musée Cernuschi, Paris (20 septembre-27 janvier) 2014, « Indochine. Des territoires et des hommes, 1856-1956 », musée de l’Armée, Paris (16 octobre-26 janvier) Les sculptures de Vũ Cao Đàm sont remarquées par la critique à Paris à l’occasion de l’Exposition coloniale en 1931. Il réalise notamment le buste de Bảo Đại, le buste de son père ainsi que plusieurs têtes de jeunes filles dont celle qui est présentée ici. L’artiste parvient à modeler des visages transcrivant la sérénité et la douceur, l’image se dégageant étant celle d’un buste sculpté avec une grande finesse. Dans ses peintures, l’artiste utilise des techniques de composition, de couleur et de texture pour transmettre ces émotions. Il joue avec la lumière et l’ombre, les expressions faciales et les postures pour créer une atmosphère de quiétude. De même, dans la sculpture, il modèle la forme et les contours du visage avec une précision qui révèle la paix intérieure et la douceur de l’âme représentée. Vũ Cao Đàm ne se contente pas de représenter le visage d’une jeune vietnamienne, mais il parvient à lui donner une vie intérieure, une émotion subtile qui touche le spectateur. C’est cette capacité à transcender la matière pour exprimer des sentiments profonds qui rend son travail si remarquable. À travers son art, Vũ Cao Đàm offre au spectateur une expérience visuelle et émotionnelle qui invite à la contemplation et à la réflexio

Estim. 80 000 - 120 000 EUR

Antoine Louis Barye (Français, 1796-1875) Guerrier Tartare arrêtant son cheval Bronze à patine verte antique aux reflets métalliques. Signé "Barye" à la base au niveau de l'antérieur droit. Modèle créé en 1845, épreuve posthume, sans doute de Barbedienne. Haut. 35,5 cm. Provenance : collection particulière, acquis auprès de M. Mauvy, antiquaire à Loches dans les années 1990. Antoine Louis Barye. A bronze sculpture of a Tatar warrior on horseback. Signed. A posthumous cast, probably by Barbedienne, of a model created in 1845. Oeuvre en rapport : Antoine Louis Barye, Guerrier Tartare à cheval, 1845, Haut. 34,5 Larg. 35,5 cm, Musée d'Orsay, OA 6368. Bibliographie : - Michel Poletti, Alain Richarme, "Barye. Catalogue raisonné des sculptures", Paris, Gallimard, 2000, n°10, p. 76 ; - Pierre Kjellberg, "Les bronzes du XIXe siècle, dictionnaire des sculpteurs", Paris, Editions de l'Amateur, 1987, p. 56 n° 4 ; - Anne Pingeot, Antoinette Le Normand-Romain, Laure de Margerie, "Catalogue sommaire illustré des sculptures", Paris, Réunion des musées nationaux, 1986, p. 47. Le "Guerrier Tartare arrêtant son cheval", dont une épreuve est conservée au Musée d'Orsay, est une figure emblématique dans l'oeuvre romantique de Barye. Célébré pour sa sculpture animalière à partir du Salon de 1831 avec son "Lion dévorant un gavial", il s'inscrit ici dans la tradition de la sculpture équestre. Barye crée le modèle en 1845 et le nomme tout d'abord "cavalier chinois". Il en modifie plusieurs fois les états, en reprenant l'allure du cheval, travaillant son harnachement et gonflant le soufflet du casque pour en renforcer la fougue. Il offre avec ce travail une image mouvementée et synthétique d'un cheval demi-sang tête baissée, dont l'énergie est maîtrisée par son cavalier. Les fontes anciennes, tirées par l'atelier de Barye entre 1858 et 1875, présentent un bronze riche en cuivre, dont la densité offre une ciselure nerveuse rehaussée par une patine stable dans le temps, dont les teintes varient pour chaque exemplaire.

Estim. 6 000 - 9 000 EUR